2/57 BOUQUET
| Description | BOUQUET Version 3 mn sur 6 Métaphore de la vie, de l'éclosion à la splendeur des fleurs. Puis elles se fanent , et à la fin il ne reste que le col du vase. Musique : Dominique Regef, Raphaël Libertin Blanc, Hélène Sage 08 - 2021 Il y a beaucoup de poésie dans ces images et bien des choses y sont évoquées. J'y vois une allégorie de la vie, du temps qui passe, de la présence, de l'absence. L'alternance entre fleurs redessinées et fleurs naturelles m'évoque la main, l'intervention humaine tantôt possible, tantôt impossible ou possible mais inutile ou malvenue. De la fraicheur rosée des pétales d'hortensia on passe à des teintes plus denses, plus lourdes, plus chaleureuses aussi. La maturité, quoi...! Le lieu où l'on voudrait bien rester. Ensuite la fragilité tachetée, délicate de ces pétales, légèrement asséchées. Fin de l'été, presque l'automne. Sensibilité un peu douloureuse d'une beauté qu'on pourrait presque ne pas remarquer mais qui pourtant est une consécration. Le vase tout à coup, avec sa corolle fleur, sur ce fond gris, c'est le temps de l'absence. Quelque chose est magnifié pourtant. Ce n'est donc peut être pas une absence mais une densité jusqu'à la matière dure, lisse. La volupté délicate et fragile des fleurs semblables à du papier soie s'est transformée en transparence et lumière en se minéralisant. Hélène Rivière. 2021 |